Création d’un centre de recherche sur le développement des poudres métalliques au Québec
Trois-Rivières, le 1er avril 2019 – Le Centre de métallurgie du Québec (CMQ), affilié au Cégep de Trois-Rivières, a annoncé aujourd’hui la création d’un Centre de recherche sur le développement des poudres métalliques utilisées en fabrication additive, aussi appelée impression 3D. L’investissement, réalisé avec de nombreux partenaires, totalise 8,7 M$. Des équipements spécialisés seront acquis pour développer de nouvelles poudres métalliques et non métalliques pour la fabrication additive. Le centre de recherche desservira l’ensemble du Québec.
L’annonce s’est déroulée en compagnie de la ministre déléguée au Développement économique régional, Mme Marie-Ève Proulx, du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, de M. François-Philippe Champagne, ministre de l’Infrastructure et des Collectivités et de M. Claude Dupuis, directeur technologie coulée, pour le groupe de produits Aluminium chez Rio Tinto. Les ministres Proulx et Boulet ont annoncé un soutien financier de 5 022 566 $ par le gouvernement du Québec et le ministre Champagne a annoncé un soutien financier de 1 000 000 $ par le gouvernement du Canada. Ce projet, est complété par les mises de fonds de la Fondation canadienne pour l’innovation (1 M$), le bureau de Développement économique régional de Rio Tinto (200 000$), de Tekna (288 000$), de la Ville de Trois-Rivières (150 000$) et du Cégep de Trois-Rivières et du CMQ (1 136 508$).
Pour ce projet, le CMQ s’associe au Laboratoire de métallurgie des poudres de l’Université Laval et au Centre de caractérisation microscopique des matériaux de l’École Polytechnique de Montréal. L’entente de collaboration prévoit que chacun mettra à la disposition de l’ensemble du groupe ses ressources matérielles et humaines afin de créer une grappe de recherche et développement appliqués dans le but d’assurer une synergie dans le développement des poudres métalliques au Québec et ainsi maximiser les retombées sur les industries. Pour le directeur général par intérim du Cégep de Trois-Rivières, M. Robert Champagne, il s’agit d’un bel exemple de collaboration de recherche entre un collège et des universités.
« Le CMQ rassemblera un noyau d’expertise unique au Québec et au Canada qui rayonnera à l’échelle mondiale », a-t-il déclaré lors de l’annonce.
L’Université Laval mettra à la disposition du groupe un atomiseur à l’eau (capacité 50 kg), un atomiseur à électrode rotative, une presse de compaction hydraulique de 100 tonnes, une presse de compaction isostatique à froid, un équipement pour mesurer le changement dimensionnel et un four de frittage à courroie. L’École Polytechnique, quant à elle, mettra à la disposition du groupe son laboratoire de caractérisation microstructurale des matériaux (CM²) dont les équipements de caractérisation avancée comme la microscopie électronique en transmission, la microscopie électronique à effet de champs, faisceau ionique focalisé et microscopie électronique Auger. L’ajout de ces chercheurs universitaires permettra aussi la formation d’étudiants à la maîtrise et au doctorat, en plus des étudiants collégiaux et de 1er cycle universitaire. L’un des deux atomiseurs ajoutés au CMQ provient de Tekna.
« Tekna est fier de collaborer avec le CMQ en fournissant un équipement unique qui permettra au CMQ et à ses partenaires de rayonner sur le plan international en réalisant des travaux de recherche scientifique à fort intérêt industriel », indique M. Luc Dionne, PDG de Tekna.
Enfin, le Centre de recherche industrielle (CRIQ) permettra l’accès à ses laboratoires d’impression 3D pour réaliser des pièces industrielles à partir des nouvelles formulations des poudres développées.
Les projets de recherche seront financés par le privé (Rio Tinto, Tekna, Pratt&Whitney, Héroux-Devtek, Hydro Québec, Addup, Précision ADM, RIDD, General Dynamics, PolyControl, 5S, Fluoroseal, Metalliage,etc.) et des subventions de recherche du CRSNG, comme les programmes rattachés à l’initiative de l’innovation dans les collèges et la communauté, par les programmes se rattachant aux universitaires (ex. programme de Recherche et développement coopératif – RDC) et par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies. La collaboration internationale sera appuyée par le programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation (PSO) du Ministère de l’Économie et de l’Innovation et les retombées sur les étudiants et enseignants collégiaux seront assurées en plus par le programme PART du MEES.
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Source :
Isabelle Bourque, coordonnatrice
Service des communications et des affaires institutionnelles
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