La relève au Gala 2018

La relève au Gala vous a été présentée par

Voici les jeunes lauréats de la Super Expo-sciences Hydro-Québec et les clubs étudiants universitaires qui étaient présents au cocktail-exposition du 28e Gala des Prix Innovation pour présenter leurs projets.

Détails sur le 28e Gala des Prix Innovation

LAURÉATS – SUPER EXPO-SCIENCES HYDRO-QUÉBEC


Marc-Antoine Gobeil
Projet : Oxymétrie oculaire : innover !

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Sommaire du projet : Il y a une panoplie de maladies qui touchent les yeux. Ces dysfonctions sont souvent détectées trop tard, quand elles ont déjà atteint un stade avancé. De plus, les méthodes de détection actuelles sont pour la plupart désagréables pour le patient. Cependant, une méthode révolutionnaire permettrait d’améliorer grandement la situation : l’oxymétrie oculaire, une technologie qui consiste à calculer le taux d’oxygène dans l’œil à l’aide de la spectrophotométrie. Cela permettrait non seulement de diagnostiquer des troubles oculaires de manière plus précoce, mais également, semble affirmer les études actuelles, des maladies neurodégénératives.

À propos de Marc-Antoine : Cumulant plusieurs prix pour mon rendement scolaire, je suis quelqu’un d’organisé et sportif. J’ai plusieurs champs d’intérêt, autant dans les sports (hockey, ski, tennis) que dans le domaine artistique (piano, architecture, dessin) ainsi que dans le domaine scientifique (médecine, ingénierie, robotique, etc.). Je joue présentement dans une équipe élite bantam AAA et étudie en sport-études. Comme je n’ai que 13 ans, je n’ai pas encore déterminé mon choix de carrière, mais je suis certain de vouloir poursuivre des études universitaires. La médecine et le génie biomédical m’intéressent particulièrement. Visant toujours l’excellence, je suis quelqu’un de curieux, qui se passionne pour la découverte de notre univers, et c’est pourquoi mon objectif serait de devenir astronaute et de visiter la planète rouge.


Qiu Shi Wang
Projet : Trop loin de l’école ?

Sommaire du projet : Le projet était un sondage visant à déterminer si le temps de transport quotidien vers l’école d’un étudiant au collégial avait une influence perceptible sur ses résultats scolaires. Notre échantillon (n=151) provient du collège Jean-de-Brébeuf. Une analyse de corrélation par régressions linéaires (p=,9400) et par test du χ2 (p=,9633) ne révèle aucun effet du temps de transport sur les notes de l’étudiant. Cette observation est contraire à l’opinion populaire : un autre sondage (n=57) auprès d’étudiants et d’enseignants révèlent que (61,1 ± 14,7) % des enseignants et (76,9 ± 7,6) % des étudiants croient que le temps de transport affecte négativement les résultats scolaires.

À propos de Qiu Shi : J’ai toujours aimé les sciences quantitatives et j’aimerais étudier en physique ou mathématique et physique à l’université après mon collégial en sciences pures. Plus tard, j’aimerais faire de la recherche, mais l’enseignement des sciences est une option qui me plait aussi.


Antoine Blais
Projet : La TBE, fléau ou héros ?

Sommaire du projet : Le monde des insectes fascine par sa diversité et son rôle joué dans nos écosystèmes : le lombric aère le sol, les abeilles et les papillons sont des agents pollinisateurs, etc. Par contre, certains insectes peuvent causer des dommages considérables aux forêts et aux champs qui garantissent la sécurité alimentaire de l’être humain, telle que la TBE ou tordeuse des bourgeons de l’épinette, une espèce considérée comme le plus grand défoliateur forestier d’Amérique du Nord. Malgré tout, est-elle vraiment un fléau ou un héros ?  C’est ce sur quoi je vais élaborer, en plus de parler d’une solution innovatrice.

À propos d’Antoine : J’étudie à l’école secondaire du Triolet, cette année en secondaire 2, en vocation Santé Globale, anglais enrichi où je pratique la majorité des sports. Je suis un jeune homme de 13 ans qui a toujours été passionnée des sciences ainsi que de l’activité physique. Dans un future proche, je voudrais devenir biologiste en zoologie car la nature, particulièrement la faune m’émerveille. Je me questionne en apprenant à reconnaître et comprendre les différents phénomènes qui m’entourent. De plus, j’écoute différentes émissions à saveurs scientifiques; Découverte, Génial, etc.


THOMAS KHAIRY
Projet : Heart to Heart

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Sommaire du projet : Mon projet, « Heart to Heart », est sur la sécurité de la restérilisation des pacemakers / défibrillateurs. Chaque année, 2 millions de personnes dans les pays du tiers-monde meurent puisqu’ils n’ont pas accès aux pacemakers / défibrillateurs. Au total, 1 051 patients de 4 pays d’Amérique du Sud ont reçu des dispositifs réutilisés et ont été assortis et comparés à 3 153 patients avec de nouveaux dispositifs implantés à l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM). Les taux d’infection n’étaient pas significativement différents entre les groupes (2,0 % contre 1,2 %). La réutilisation d’un pacemaker / défibrillateur peut potentiellement sauver de nombreuses vies dans le monde entier.

À propos de Thomas : En travaillant dans l’ICM, j’ai développé une connaissance du domaine de la médecine, donc j’aimerais poursuivre une carrière comme docteur spécialisé. Je n’ai pas encore décidé quelle spécialisation m’intéresse le plus, mais je suis plutôt incliné vers la cardiologie.


Julien-Pierre Houle
Projet : Tourner pour trouver !

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Sommaire du projet : Mon projet est une expérimentation dans le domaine de l’informatique quantique. Ce domaine de la physique utilise la mécanique quantique pour créer des ordinateurs beaucoup plus puissants. Un des algorithmes quantiques les plus importants est l’algorithme de Grover. Celui-ci permet de rechercher un item dans une très grande base de données beaucoup plus rapidement qu’un ordinateur classique. Mon projet consiste à déterminer si la formule du nombre d’itération optimal est applicable lorsque l’on utilise des systèmes utilisant un petit nombre de qubit. Cela permet de déterminer comment utiliser l’algorithme le plus efficacement possible avec la technologie actuelle.

À propos de Julien-Pierre: Ma carrière future sera définitivement orientée vers le domaine de la physique, de l’informatique ou du génie aérospatiale. Mon objectif est de faire de la recherche dans ces domaines. Je suis présentement en secondaire 5 et je prévois étudier en sciences informatique et mathématiques au Cégep l’an prochain. Je travaille présentement à préparer l’Expo-Sciences 2019. C’est le domaine de la physique statistiques qui a retenu mon attention cette année !


Allison Engo
Projet : How Fly Are Antioxidants ?

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Sommaire du projet : Des mouches à fruit (Drosophila melanogaster) ont été nourris de petites quantités d’antioxydant afin de déterminer les effets sur leur fécondité et leur longévité. Les autres variables indépendantes étaient : le type d’antioxydant (fruit Açaï vs supplément Lutéoline), la concentration de l’antioxydant, le sexe et l’âge de la mouche. La mouche à fruit a été choisie comme modèle à cause de sa courte longévité et sa popularité comme remplacement pour les humains. Ceci est grâce à la similarité des réactions biologiques aux stress environnementaux. Dans cette expérience, on découvre que les antioxydants nuisent à la longévité des mouches; mais, dans des cas particuliers, augmentent considérablement leur fécondité, plus précisément, pour les mouches âgées.

À propos d’Allison: J’aimerais bien poursuivre une carrière dans les sciences et la santé.


Andréa Sarah Lo
Projet : Le tabac sauve des vies !

Sommaire du projet : De nos jours, la production d’un vaccin à base d’oeufs nécessite environ quatre à six mois. Cette méthode traditionnelle ne suffit plus pour répondre aux épidémies et aux pandémies dans le monde puisque le temps de production est trop long. Notre projet consiste à explorer une nouvelle technique appelée l’expression transitoire pour fabriquer des vaccins plus efficaces, en 5 à 6 semaines seulement et à moindre coût à l’aide de plantes pour répondre aux besoins urgents de la population. Cette plante est en fait une cousine du tabac nommée Nicotiana bentamiana. Une entreprise québécoise développant cette technique est présentement en phase 3 d’essai clinique.

À propos d’Andréa : Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été passionné par les sciences et la technologie. Présentement, je suis dans un programme de sciences biologiques et j’aimerais poursuivre mes études en sciences de la nature au CÉGEP pour faire carrière en sciences de la santé.


Yu Chen Shi
Projet : Trop loin de l’école ?

Invitée par

Sommaire du projet : Le projet consistait en un sondage auprès des élèves du collégial dans le but de déterminer si le temps de transport quotidien du lieu de résidence à l’école (aller-retour) avait une influence perceptible sur sa performance scolaire. Notre échantillon de 151 participants, champs d’études et niveaux (CÉGEP 1 ou 2) confondus, provenait du collège Jean-de-Brébeuf. Une analyse par régressions linéaires (p=0,940 0) et par test du χ2(p=0,963 3) n’a révélé aucune corrélation entre le temps de transport et les résultats scolaires des participants, les valeurs-p étant non significatives. Cette observation était contraire à l’opinion populaire, révélée par un sondage antérieur auprès des élèves et des professeurs du même établissement scolaire : sur 57 participants, (71,9 ± 7,6) % croient qu’un temps de transport trop long peut affecter négativement les résultats scolaires.

À propos de Yu Chen : Je suis autant passionnée par les sciences quantitatives que par les sciences humaines. C’est pourquoi je planifie étudier en psychiatrie à l’université après avoir complété mon parcours au CÉGEP en Sciences, lettres et art. Plus tard, j’aimerais pouvoir devenir psychiatre, mais l’enseignement au CÉGEP ou à l’université est aussi une option intéressante pour moi.


Maxim Charbonneau
Projet : Nom d’une patate !

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Sommaire du projet : Depuis plusieurs années, la pollution est un sujet chaud. Puisque la production et l’élimination du plastique sont des grandes causes de pollution, j’ai choisi de me pencher sur ce problème. Est-ce possible de créer des objets du quotidien avec des pommes de terre ? Puisqu’elles sont biodégradables, mon but était de transformer les déchets de pommes de terre en bioplastique. Lors de mon projet, j’ai réussi à développer une recette de bioplastique dont j’ai pu tester la solidité. Il me reste du travail à faire avant de pouvoir mouler mon bioplastique.

À propos de Maxim : Les sciences me passionnent depuis toujours. J’adore comprendre comment fonctionnent les choses et mettre à l’épreuve mes idées. Plus tard, j’aimerais être biochimiste ou travailler en chimie des matériaux. Mais il y a tellement de choses que j’aimerais essayer. Depuis mon voyage au Costa Rica, j’ai découvert un intérêt pour la sauvegarde de l’environnement et de la faune, ce qui a inspiré mon projet.


Anna Voia
Projet : Le tabac sauve des vies !

Invitée par

Sommaire du projet : De nos jours, la production d’un vaccin à base d’oeufs nécessite environ quatre à six mois. Cette méthode traditionnelle ne suffit plus pour répondre aux épidémies et aux pandémies dans le monde puisque le temps de production est trop long. Notre projet consiste à explorer une nouvelle technique appelée l’expression transitoire pour fabriquer des vaccins plus efficaces, en 5 à 6 semaines seulement et à moindre coût à l’aide de plantes pour répondre aux besoins urgents de la population. Cette plante est en fait une cousine du tabac nommée Nicotiana bentamiana. Une compagnie québécoise développant cette technique est présentement en phase 3 d’essai clinique.

À propos d’Anna : Plus tard, j’aimerais poursuivre mes études en sciences naturelles et j’aimerais me former plus précisément en chimie; c’est une science qui m’intéresse particulièrement. La microbiologie m’intéresse également en particulier, et quand viendra le temps de choisir une profession, je me dirigerai sûrement vers la pharmaceutique ou la recherche en laboratoire.


Hayeon Min
Projet : Vivre santé ou vivre sans thé ?

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Sommaire du projet : L’an passé, ma coéquipière, Li Shu Yin Han, et moi avons exécuté un projet de recherche et de vulgarisation avancée au sujet des caractéristiques chimiques et biologiques de la fameuse boisson : le thé. De ses diverses composantes chimiques à ses nombreux procédés de fabrication et de raffinement, nous avons expliqué, par de nombreuses recherches, la chimie du thé dont la saveur et la couleur peuvent être alternées par certaines techniques de production chimiques. De plus, l’épigallocatéchine contenu dans le thé est le sujet central de notre projet, permettant d’étudier minutieusement les impacts de cette boisson sur notre santé, voire sur la prévention de certaines maladies récurrentes de notre société.

À propos d’Hayeon: Comme projet de carrière, j’envisage sans exception à m’en aller dans le domaine de la science, mais j’ignore encore le champ d’étude précis. Polyvalente, je suis encore à la quête de mes passions et c’est pour cela que je n’hésite pas d’expérimenter constamment de nouvelles choses, autant le domaine de la technologie que celle de la santé.


Laurence Liang
Projet : Le Cerveau en algorithme

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Sommaire du projet : Le fonctionnement du cerveau humain au niveau moléculaire demeure nébuleux jusqu’à ce jour puisque le cerveau est composé de plusieurs milliards de neurones qui s’interagissent continuellement. Comprendre les mécanismes qui gouvernent le comportement des neurones peut contribuer à développer de nouveaux traitements innovateurs pour soigner des maladies neuronales comme l’épilepsie et la maladie d’Alzheimer, en stimulant des réseaux de neurones importants. Pour analyser le comportement des neurones, j’ai utilisé des algorithmes d’intelligence artificielle pour simuler et reproduire l’activité électrique de ces cellules in vivo. J’ai découvert que des réseaux neuronaux artificiels couramment utilisés en informatique réussissent à simuler l’activité électrique des neurones. Mes résultats suggèrent que les réseaux de neurones favoriseraient seulement une petite partie de leurs connexions et que seulement une fraction des neurones semblent avoir une activité moléculaire qui est corrélée à celle de l’être vivant auquel ceux-ci font partie.

À propos de Laurence : Au fil des ans, j’ai développé une passion envers l’utilisation de l’informatique pour développer des applications qui aident à créer une meilleure société. J’ai déjà assisté, en tant que bénévole, un laboratoire de recherche en neurosciences cognitives à l’Université McGill et j’ai travaillé comme stagiaire en développement logiciel à Expedia. Je travaille aussi à l’hôpital SickKids à Toronto pour concevoir un projet qui utilise de l’intelligence artificielle pour optimiser l’efficacité des services d’urgences à celui-ci. J’espère me diriger envers mes intérêts qui sont l’informatique, la santé et l’aéronautique.


Amélie Cadieux
Projet : La face cachée des agents

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Sommaire du projet : Nous savons que le microbiote est l’ensemble des micro-organismes vivants dans l’intestin des humains. Or, plusieurs agents de conservation sont utilisés dans le processus de fabrication industrielle de la nourriture destinée à la consommation humaine. Ces agents prolongent la durée de vie des aliments en prévenant la prolifération de bactéries et moisissures néfastes qui altèrent la comestibilité des aliments. Nous allons mesurer l’impact des régimes élevés en agents de conservation sur la santé du microbiote intestinal en testant leurs effets sur la croissance de « bonnes bactéries » que nous savons présentes en quantité et ayant un rôle crucial dans le microbiote humain.

À propos d’Amélie : Amélie est une fille enjouée à la curiosité débordante. Elle excelle dans ses études grâce à une rigueur et des efforts constants. En plus de son sérieux académique, elle sait lâcher son fou en participant à l’équipe d’improvisation de l’école et en pratiquant son sport préféré : la natation. Elle dévore aussi les livres dans ses temps libres. Elle a remporté le Méritas de son niveau à son entrée à l’école secondaire. Elle donne bénévolement de son temps à son ancienne école, Coeur à coeur l’Alternative, dès qu’elle en a l’occasion pour faire profiter aux plus jeunes de son expérience. Elle est passionnée par la santé et aimerait enseigner ou devenir obstétricienne.


Kenz Zaghib
Projet : Nouvelle approche vers la synthèse de nanocatalyseurs pour la production d’hydrogène

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Sommaire du projet : Les catalyseurs sont essentiels en vue de l’implantation des technologies d’électrolyse pour la production d’hydrogène, vecteur d’énergie verte. Cependant, la plupart des catalyseurs sont composés d’iridium et de platine, des métaux nobles. Ce projet présente une approche intégrée en matière d’élaboration de nanocatalyseurs efficaces et peu dispendieux en s’appuyant sur des simulations quantiques par ordinateur. Les prédictions théoriques de structure électronique sont ensuite déployées expérimentalement pour montrer l’efficacité des catalyseurs de nouvelle génération trouvés dans des réactions ciblées. La méthode présentée à l’avantage de systématiser la découverte de catalyseurs en diminuant les tâtonnements en laboratoire.

À propos de Kenz : Kenz Zaghib, étudiant en génie à l’Université McGill, est passionné par la recherche, les mathématiques et la chimie physique. Il a eu la chance de suivre des stages en physique et en électrochimie à McGill et à l’UQAM, stages où il a développé un intérêt marqué pour la recherche de catalyseurs de nouvelle génération, efficaces et à base de métaux peu coûteux afin de remplacer le platine et l’iridium pour les piles à hydrogène. Kenz s’intéresse également à l’emploi de simulations assistées par ordinateur pour prédire les propriétés des matériaux en chimie et en physique et s’est interrogé sur leur déploiement dans la recherche de catalyseurs. Kenz a complété son DEC en sciences de la nature, profils santé et sciences pures, au Collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, et a notamment travaillé sur des modélisations en chimie organique. Il est également éditeur de la revue de sciences et technologie Perceptum et membre des clubs de mathématique et de chimie de son cégep.


béatrice Patoine
Projet : La face cachée des agents

Invitée par

Sommaire du projet :Nous savons que le microbiote est l’ensemble des micro-organismes vivants dans l’intestin des humains. Or, plusieurs agents de conservation sont utilisés dans le processus de fabrication industrielle de la nourriture destinée à la consommation humaine. Ces agents prolongent la durée de vie des aliments en prévenant la prolifération de bactéries et moisissures néfastes qui altèrent la comestibilité des aliments. Nous allons mesurer l’impact des régimes élevés en agents de conservation sur la santé du microbiote intestinal en testant leurs effets sur la croissance de « bonnes bactéries » que nous savons présentes en quantité et ayant un rôle crucial dans le microbiote humain.

À propos de Béatrice : Je m’appelle Béatrice et j’ai 13 ans. J’ai grandi sur une ferme jusqu’à l’âge de 10 ans, j’habite maintenant Ste-Marthe-sur-le-Lac. Comme j’ai toujours fréquenté l’école alternative, les projets ont toujours été pour moi une grande source de motivation. Mes goût sont variés. J’aime beaucoup les animaux évidemment, la photographie et le sport. Je fais d’ailleurs partie de l’équipe de basketball de l’école. Étant très active, je prends de plus en plus conscience de ce que je mange et le projet que je présente est directement lié à mes préoccupations sur l’alimentation. C’est ma première participation à l’Expo-sciences et sûrement pas la dernière.  Et si je vous disais qu’avec cette expérience j’y ai trouvé ma profession ? Une future nutritionniste qui vous dit : osez Expo-sciences !


CLUBS ÉTUDIANTS UNIVERSITAIRES


Formule ETS
Représenté par Alex Guérin, génie mécanique, École de technologie supérieure

Sommaire du projet : Formule ETS est une équipe d’étudiants en ingénierie de l’École de technologie supérieure à Montréal. L’équipe conçoit et fabrique des voitures de course pour ensuite participer à des compétitions de Formula SAE depuis maintenant un peu plus de 30 ans avec un seul objectif depuis le début. L’année 2018 est une année tournante pour l’équipe qui as eu des performances remarquables. Une 5e position à la compétition américaine, une 1er position à la compétition canadienne et une 6e position à la compétition européenne.

À propos d’Alex : Je suis étudiant à l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal. J’ai complété un diplôme technique en transformation des matériaux composites avec une mention ATE. Je également fais partie du club scientifique Formule ÉTS, un concours de design étudiant faisant partie de l’organisation Formula Student. Depuis la fin 2017, je suis le chef de l’équipe.


S.O.N.I.A. AUV – Sous-marin autonome
Représenté par Marc-Antoine Couture, génie Logiciel, École de technologie supérieure

Sommaire du projet : Le club S.O.N.I.A. est un club scientifique visant à l’élaboration et la conception d’un sous-marin robotisé autonome dans le but de participer à la compétition Robosub. Cette année, S.O.N.I.A. participera à sa 20e compétition annuelle. L’an dernier, le club a terminé en 3e place, 1ère en Amérique, en plus de gagner le prix pour l’esprit d’équipe et la coopération.

À propos de Marc-Antoine : À la fin de mon baccalauréat, je souhaite ensuite passer deux ou trois années sur le marché du travail pour ensuite faire une maîtrise en gestion. Je songe également à me lancer une entreprise. Je suis actuellement capitaine du club S.O.N.I.A. AUV.


RAFALE Class-C Éts
Représenté par Gabriel Caron, génie mécanique, École de technologie supérieure

Sommaire du projet : Notre club consiste à concevoir, fabriquer et naviguer un catamaran volant de 25 pieds. Notre prototype se différencie de par sa fabrication faite, en forte majorité, de fibre de carbone pré-imprégnée, par sa capacité de voler au-dessus de l’eau dès le 12 nœuds et de par son aile rigide à l’image d’une aile d’avion qui remplace les voilures conventionnelles. Nous sommes d’ailleurs le premier et le seul club universitaire au monde à avoir fabriqué un catamaran de Class-C et avoir participer à une Little Cup (régate professionnelle de classe C). Nous sommes présentement sur la fabrication des derniers systèmes de la nouvelle plateforme RAFALE II.

À propos de Gabriel : À la fin de mes études, j’aimerais démarrer un chantier naval et fabriquer des petits quillards de régate, offrir des services d’analyse CFD et d’optimisation FEM composite.


Avion Cargo
Représenté par Pierre-Nicolas Stock, génie Aérospatial, Polytechnique Montréal

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Sommaire du projet : Depuis 1996, la société technique Avion Cargo de l’école Polytechnique Montréal permet aux étudiants, passionnés d’aéronautique, de faire grandir leur passion et leurs connaissances dans un projet d’ingénierie inspirant et complet. L’objectif premier de la société est de concevoir et fabriquer un avion téléguidé afin de participer aux compétitions internationales de la Society of Automotive Engineering, SAE international. Dans le but de prendre part à ces compétitions exigeantes, l’Avion Cargo doit concevoir et réaliser un avion télécommandé pouvant soulever la plus grande charge utile possible tout en respectant les règlements imposés lors des compétitions.

À propos de Pierre-Nicolas : Côté professionnel, j’aimerais devenir gestionnaire pour un nouveau programme aéronautique. J’adore tout ce qui attrait à la gestion de projet et d’équipe, à l’innovation et la nouveauté. Être gestionnaire pour un projet qui intégrerait tous ces aspects est le but que je vise pour ma carrière.


Esteban, voiture solaire
Représenté par Philippe Turcotte, génie Électrique, Polytechnique Montréal

Sommaire du projet : Bien établie depuis 1998, l’équipe Esteban a pour but de concevoir des prototypes de voitures électriques à énergie solaire et a pour fonction première de représenter Polytechnique lors des compétitions internationales faisant appel aux dits véhicules. En second lieu, Esteban vise la promotion des sciences, de l’ingénierie et des énergies renouvelables auprès des jeunes et du grand public, ce volet promotionnel étant assuré par la participation de l’équipe à de nombreux événements publics et apparitions dans les médias. Esteban 9 est le neuvième et dernier prototype de l’équipe. Il a réussi à récolter une place de podium durant sa première compétition de l’été 2018.

À propos de Philippe : Ayant une passion profonde pour la conception depuis mon enfance, mon parcours en génie électrique est une suite logique d’événement qui me permettra de réaliser ce qui me passionne. Cela est pour moi une voie d’accès vers le domaine des énergies renouvelables et de l’électrification des transports, deux domaines passionnants !


Métis
Représenté par Philippe Mahbeer, génie Biomédical, Polytechnique Montréal

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Sommaire du projet : Le projet de la société technique Métis de Polytechnique Montréal consiste en un exosquelette brachial pour les gens atteints de maladie neuromusculaires dégénératives, plus précisément la dystrophie musculaire de Duchenne et Becker. Les personnes affectées par ces conditions génétiques souffrent d’affaiblissement musculaire dégénératif, d’où l’importance d’un appareil leur permettant d’utiliser leurs membres sans difficulté. L’exosquelette permet d’accompagner le patient dans ses mouvements à l’aide d’électrodes qui détectent les contractions musculaires et activent les moteurs pour permettre le bon mouvement. L’utilisation d’apprentissage machine permet d’adapter le processus à chaque patient selon l’intensité de leurs contractions musculaires. D’ailleurs, Métis est le seul groupe au monde à développer un exosquelette actif contrôlé par les signaux électromyographiques générés par les contractions musculaires.

À propos de Philippe : Je suis entré en Génie biomédical il y a trois ans pour travailler avec les gens et développer des technologies pour les aider. Lorsque j’ai découvert la société technique Métis, j’ai immédiatement rejoint le groupe, puisque nos intérêts communs s’alignaient parfaitement. Je désire ensuite continuer à la maîtrise en génie biomédical.


Poly eracing
Représenté par Louis-Philippe Mathurin, génie électrique, Polytechnique Montréal

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Sommaire du projet : Poly eRacing est une société technique de Polytechnique Montréal fondée en février 2009. Elle conçoit et fabrique une formule SAE monoplace entièrement électrique dans le but de participer à des compétitions internationales. Poly eRacing est d’ailleurs la première formule SAE électrique en Amérique.

À propos de Louis-Philippe : Je suis le directeur général du projet Poly eRacing. L’électrification des transports et l’innovation des technologies permettant de diminuer notre empreinte écologique sont ainsi très importantes pour moi. Je souhaite continuer ma carrière d’ingénieur dans ce domaine.


Canoë de béton
Représenté par Ariane Benoît, génie mécanique, Polytechnique Montréal

Sommaire du projet : Le Canoë de béton est une société technique de Polytechnique Montréal. Notre objectif est de concevoir et de construire un canoë fait de béton afin de participer à des compétitions contre d’autres écoles d’ingénierie nord-américaines. Notre équipe comporte une trentaine de membres dévoués qui investissent de nombreuses heures dans ce projet parascolaire. Pour ces ingénieurs de la relève, le projet offre à la fois un cadre d’apprentissage plus pratique et promeut un mode de vie sain en favorisant le sport dans leur quotidien.

À propos d’Ariane : Ce n’est pas certain encore, mais j’irai probablement travailler en mécanique du bâtiment. Je ferai peut-être une maîtrise après mon baccalauréat. J’aime le fait de pouvoir travailler avec des ingénieurs civils, ce que je fais dans mon projet et la mécanique du bâtiment est un domaine très varié et intéressant et qui ne cesse d’évoluer.


Space Concordia – Robotics Division
Représenté par Hannah Halcro, génie Aérospatial, Université Concordia

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Sommaire du projet : Avec l’objectif historique de participer à trois compétitions au cours de la prochaine année, la division SC Robotics conçoit et construit, à partir de rien, un rover semi-autonome pour assister les astronautes et rechercher des signes de vie. Pour vous montrer, nous avons le bras robotique à monter sur le rover et l’un de nos six ensembles de roues à commande individuelle.

À propos d’Hannah : Je suis un étudiant de premier cycle en génie aérospatial. Je travaille avec les trois divisions de Space Concordia depuis plusieurs années. Je suis fière de représenter SC en tant que présidente pour l’année universitaire 2018-2019.


Space Concordia – ROCKETRY Division
Représenté par Oleg Khalimonov, génie mécanique, Université Concordia

Sommaire du projet : Nous venons de remporter la première place dans la catégorie avancée de la compétition de fusées Spaceport America Cup, ainsi que la première place dans le défi de la charge utile. Notre fusée Supersonice avait une altitude cible de 30 000 pieds et voyageait à une vitesse presque deux fois supérieure à celle du son. Nous travaillons maintenant sur notre première fusée à propulsion liquide, qui dépassera toutes les équipes d’élèves avant le Base 11 Space Challenge. Nous visons un vol sous-orbital vers la périphérie de l’espace (environ 420 000 pieds) avant 2020.

À propos d’Oleg : Étudiant en génie mécanique et ingénieur en chef des fusées à la Space Concordia Rocketry Division


Space Concordia – Spacecraft Division
Représenté par Zaid Rana, génie Informatique, Université Concordia

Sommaire du projet : Nous sommes fiers d’avoir reçu l’une des quinze subventions fédérales du projet Canadian CubeSat. Après avoir participé au Canadian satellite design challenge pendant de nombreuses années, nous construisons maintenant notre premier satellite prêt à être mis en orbite. En partenariat avec l’Université Concordia, notre satellite étudiera les effets du changement climatique au Yukon et mettra à l’essai de nouveaux composants.

À propos de Zaid : Zaid est chef technique pour la division SC Spacecraft, stagiaire en ingénierie des systèmes à l’Agence spatiale canadienne et point de contact national pour le Canada avec le Conseil consultatif de la génération spatiale.


UAV Concordia
Représenté par Thy Bao Thai, génie mécanique, Université Concordia

Sommaire du projet : UAV Concordia est une association étudiante universitaire composée d’une quarantaine d’étudiants de premier cycle de génie mécanique, électrique, informatique et logiciel. Notre but étant de créer, modifier, et d’exécuter des véhicules UAV/UAS de manière à résoudre des problèmes d’ingénierie posés par les compétitions internationales dont nous participons. Les défis comportent plusieurs scénarios variant de premiers secours, de sécurité policière, d’agricole, et de protection environnementale, nous obligeant a poussé le développement de l’application et de nos connaissances et des technologies de pilotage autonome, de traitement d’image, de vision par ordinateur, de cartographie arienne, et de développent de module a des besoins spécifiques.

À propos de Thy : Mes intérêts se situent dans les systèmes de contrôle, systèmes IOT, d’alimentation et de génération d’énergie. Mon but de carrière idéal est de travailler sur des projets qui permettront à la société de continuer de produire et de consommer de manière efficiente et responsable, en créant des solutions pertinentes et positives pour l’environnement et le développent social. Je crois qu’il y a énormément de potentiel dans le secteur de l’énergie, d’autonomie, et là où les deux domaines se croisent.


Horus
Représenté par Jeff Denis, génie mécanique, Université de Sherbrooke

Sommaire du projet : Nous sommes 22 étudiants en génie mécanique, génie électrique et génie informatique dont le projet de fin d’études consiste en la conception, la fabrication et la mise à l’essai d’une moto volante (dite hoverbike). Le véhicule est propulsé par deux rotors tournant à vitesse constante et alimentés par un moteur à combustion interne. Le contrôle est possible grâce à l’utilisation de déflecteurs situés sous les rotors. Le projet se termine le 27 novembre 2018 par la présentation du véhicule lors de l’Expo MégaGÉNIALE 2018.

À propos de Jeff : Je projette de débuter des études supérieures à l’Université de Sherbrooke en janvier 2019 afin de me spécialiser en robotique. Ce domaine très intéressant émerge au Québec et il y a un grand besoin d’ingénieurs spécialisés. L’innovation sera au cœur de la robotique pour les prochaines décennies et je désire faire partie de ce processus.


Quantum Magneto Satellite
Représenté par Charles-Frédérick Gauthier, génie Électrique, Université de Sherbrooke

Sommaire du projet : Le projet QMSat est un projet d’étudiants finissants en génie de l’Université de Sherbrooke se déroulant sur trois années. Dans le cadre de l’initiative canadienne CubeSat, l’équipe fut sélectionnée pour la conception d’un nanosatellite. L’objectif du projet est la mise en orbite d’un prototype de magnétomètre quantique pour valider le fonctionnement de l’outil dans les conditions extrêmes spatiales.

À propos de Charles-Frédérick : Charles-Frédérick est radioamateur, membre de l’Association Canadienne de Fuséonautique Niveau 1 et compte faire carrière dans le domaine de l’aérospatial.


Véhicule Aérien Miniature de l’Université de Sherbrooke
Représenté par Justin Breton, génie Électrique, Université de Sherbrooke

Sommaire du projet : VAMUdeS a pour objectif de développer des systèmes autonomes aériens complets pouvant être utilisés dans des situations réelles de recherche, de sauvetage, de localisation et d’analyse de cibles diverses. Ainsi, en combinant une plateforme de vol stable, un système de navigation intelligent et un système d’imagerie à la fine pointe de la technologie, le groupe répond à des besoins réels de cartographie des incendies de forêt, de maintenance des lignes électriques, de localisation de personnes en détresse et de livraison de matériel de premiers soins.

À propos de Justin : Je veux travailler dans le domaine de l’aéronautique en développant des systèmes aériens autonomes pouvant être utilisé afin de faciliter les moyens de transport. Développer des nouvelles technologies pour améliorer la qualité de vie des gens ou faciliter le transport de matériel.


McGill Formula Electric
Représenté par Étienne Poulin-Dubé, génie mécanique, Université McGill

Sommaire du projet : McGill Formula Electric est une équipe étudiante qui produit chaque année un nouveau prototype électrique, style formule monocoque en fibres de carbone. Le projet étant purement extracurriculaire, notre équipe est composée entièrement d’élèves de premier cycle passionnés par l’ingénierie. Nos membres consacrent d’innombrables heures de travail acharné sur ce projet. L’objectif principal : développer et compétitionner notre prototype contre 500 universités internationales. Présentement, la compétition de Formule SAE est la plus grande compétition de génie à travers le monde.

À propos d’Étienne : Travailler dans l’industrie électrique, plus précisément dans la mobilité électrique.