Rarement les PME du Québec ont-elles été aussi optimistes

septembre 8, 2017 11:02 am Publié par Marilyn Remillard Catégorisé dans:

Même si la météo n’a pas été aussi clémente que l’été dernier, que le dollar canadien s’est raffermi et que les risques liés à la renégociation de l’ALENA avec les États-Unis s’accentuent, les propriétaires de PME québécois continuent d’afficher un optimisme débordant.

L’indice du Baromère des affaires de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), indicateur que Les Affaires suit mensuellement, a gagné 2,6 points en août après en avoir ajouté 3 en juillet. Il se situe désormais à 71,5, soit le troisième meilleur niveau mensuel jamais enregistré depuis que la FCEI a commencé à le publier en septembre 2008.

Cette nouvelle ascension permet au Québec de demeurer au deuxième rang provincial du pays, derrière l’Île-du-Prince-Édouard. En excluant la plus petite des provinces du pays, le Québec est bon premier. L’indice du Baromètre des affaires de son voisin et partenaire économique ontarien a pour sa part encaissé une baisse de 2,6 points en août pour s’établir à 56,9. Il a subi le même sort en Colombie-Britannique et se situe désormais à 63,3.

En mode embauche

Signe que les affaires vont bien, un nombre croissant de propriétaires de PME québécois(61% contre 56% en juillet) estiment que leur entreprise est en bonne santé, contre seulement 4% qui pensent le contraire.

Dans ce contexte favorable, les chefs d’entreprise sont aussi plus nombreux à prévoir augmenter leurs effectifs(27% contre 25% en juillet). Seulement 6% d’entre eux prévoient au contraire diminuer leur nombre d’employés.

L’indicateur de la FCEI a un temps d’avance sur les données officielles dévoilées pour l’Institut de la statistique du Québec. Au début de la semaine, on apprenait que l’économie de la province avait enregistré en mai son premier recul en sept mois. Ce ralentissement a été en bonne partie causé par la grève dans le secteur de la construction et devrait s’être résorbé en juin, soulignait Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.

Source : Les Affaires, 31 août 2017