Google relance ses lunettes connectées en entreprise

juillet 21, 2017 8:54 am Publié par Marilyn Remillard Catégorisé dans:

Deux ans et demi après l’échec des Google Glass, le groupe relance les lunettes connectées, auprès des entreprises cette fois, a annoncé mardi Alphabet, la maison-mère de Google.

Le géant technologique avait suspendu début 2015 la vente de ses lunettes, controversées en raison notamment de leur appareil photo et de leur caméra pouvant être déclenchés discrètement, parfois d’un simple clignement d’œil, ce qui suscitait des craintes sur la protection de la vie privée.

Il promettait alors de nouvelles versions, sans préciser à quelle échéance.

Depuis, Google continuait à tester discrètement les lunettes connectées auprès d’un nombre limité d’entreprises, comme Boeing, General Electric ou Volkswagen, explique le groupe, qui précise que « plus de cinquante entreprises » testent actuellement les « Glass Enterprise Edition ».

« Compte tenu du retour positif de ces clients qui testent (les lunettes) depuis deux ans, nous allons proposer les Glass Enterprise Edition à davantage d’entreprises », poursuit le groupe internet sur son blog.

Les lunettes permettent de « travailler plus vite, de façon plus concentrée, en gardant les mains libres », assure encore le géant de la Silicon Valley. Grâce aux lunettes, les salariés peuvent par exemple consulter des informations utiles, comme un mode d’emploi, qui s’affichent sur les verres, sans avoir à lâcher l’objet ou la machine sur lesquels ils travaillent.

Les tests ont permis d’adapter les lunettes aux différents besoins des entreprises, « d’améliorer le design » pour les « rendre plus légères et plus confortables à porter sur une longue période », explique Alphabet, qui ajoute avoir amélioré l’autonomie de la batterie.

En septembre, le service américain de messagerie Snapchat avait annoncé le lancement de ses premières lunettes connectées et équipées d’une caméra miniature, les « Spectacles », destinées à une clientèle grand-public jeune, coeur de cible du service de messagerie.

Source : AFP, Les Affaires, 19 juillet 2017